Mieux comprendre pour mieux accompagner…

Auteur : André Lecompte, Président

Parution : Journal Clic Aîné | Volume 1 | Numéro 1 | 2019

Quel que soit notre domaine professionnel, nous pouvons noter une évolution dans les mots utilisés pour défi­nir ou situer nos actions. Le milieu de la maltraitance depuis les années ’90 ne fait pas exception. Depuis un certain temps, la Table réfléchit sur les différents choix des mots en usage autant dans les organismes que dans le grand public et ce, a­n de prendre position sur les appellations qui font le plus de sens pour défi­nir ses actions. Alors devant l’importance de bien comprendre les distinctions de ce vocabulaire nous croyons important de saisir l’occasion qui se présente pour apporter à nos lecteurs le sens de quelques mots qui sont d’usage courant et d’en faciliter la compréhension. Notre but étant uniquement de susciter la réflexion et l’échange.

« La bientraitance des personnes âgées : qu’est-ce que c’est ? La bientraitance correspond à une démarche active visant à assurer le meilleur accompagnement possible, aussi bien à domicile qu’en établissement. Pour cela, il est important d’être soucieux des besoins et des demandes de la personne âgée et de respecter ses choix. Ainsi la bientraitance des personnes âgées passe avant tout par la reconnaissance des personnes en tant que telles, par le respect et par le souci de leur bien-être et de leur épanouissement. Nous pourrions ajouter que la bientraitance est du domaine des actions ou gestes que les aînés ont droit de recevoir de la part des personnes qui leur prodiguent des soins. » – http://www.maintien adomicile-conseils.com/cadre-de-vie/quest-ce-que-labientraitance-des-personnes-agees

« Le terme bienveillance est issu du latin bene volens, qui a donné par la suite le terme bénévole, ou celui qui veut du bien. La bienveillance est donc de l’ordre des intentions et se traduit en actes ou paroles bientraitantes. À l’opposé, la malveillance est la mauvaise volonté pour quelqu’un. Il s’agit de vouloir du mal. Animosité, antipathie, hostilité sont les contraires de bienveillance. Quant aux termes « maltraiter » et « maltraitance » nous en retirons que : maltraiter signi­fie faire un mauvais traitement, en actions ou en paroles. La maltraitance peut-être le résultat de la malveillance. Parmi les synonymes de bienveillance nous retrouvons la : bonté, cordialité, gentillesse, sympathie, complaisance, compréhension … Mais plus précisément les auteurs dé­finissent la bienveillance par une démarche qui se rapporte non seulement à soi mais aussi aux autres. En fait, cela nous concerne tous et toutes ! C’est dans la vie de tous les jours que tous nous pouvons prodiguer de la bienveillance aux autres. Les auteurs la dé­finissent comme un facteur d’épanouissement des individus. C’est ce dernier terme que la Table a choisi d’utiliser et de promouvoir dans la lutte contre la maltraitance et l’intimidation http://www.fapeo.be/wp-content/uploads/2017/11/LaBienveillance ça-ne-fait-pas mal »

L’isolement social est « communément dé­ni comme le fait d’avoir peu de contacts et de piètre qualité avec autrui. Cette situation suppose moins de relations sociales et peu de rôles sociaux ainsi que l’absence de rapports mutuels grati­fiants ». L’isolement social peut entraîner des problèmes de santé, la solitude, des troubles émotionnels et d’autres effets négatifs ». le:///C:/Users/Utilisateur/Dropbox/ABUS%20AIN%C3%89S/Clic%20a%C3%AEn%C3%A9s/Isolement %20social%20comprendre%20l’enjeu.pdf

Vivre seul par choix ne plonge pas nécessairement les personnes qui en font le choix dans l’isolement social. À moins de vivre dans des situations où plusieurs facteurs de risque peuvent entraîner l’isolement social (maladie et/ou perte d’autonomie, pauvreté etc.) il est possible de vivre seul sans être dans l’isolement social. Plus une personne est vulnérable pour les risques d’isolement social sont grands. Peut-on vivre à deux et se sentir isolé ? …